L’Evidence Based Medicine, nouveau paradigme de la décision médicale, est née d’une volonté louable d’appuyer l’acte de soin sur des données scientifiques. Pourtant, cette approche, qui se voulait avant tout pédagogique, a été instrumentalisée à des fins de standardisation des pratiques soignantes. Cette standardisation des soins suppose que la part d’incertitude consubstantielle à la connaissance scientifique soit évacuée. Elle a pour conséquence un effacement progressif de l’individu devant la population prise dans son acception épidémiologique. C’est l’évolution du rapport de soin, rapport humain s’il en est, qui est ici questionnée.
Elie Azria
Élie Azria est gynécologue obstétricien, il exerce à l’hôpital Bichat-Claude Bernard à Paris. Il enseigne à la faculté de médecine de Paris 7 et est chercheur en épidémiologie à l’INSERM (Unité de recherche épidémiologique en santé périnatale et santé des femmes).P
Présentation par Michel Castra, maître de conférences en sociologie à l’Université Lille 1, chercheur au Centre lillois d’études et de recherches sociologiques et économiques (laboratoire Clersé, CNRS / Université Lille 1).
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L’Evidence Based Medicine, nouveau paradigme de la décision médicale, est née d’une volonté louable d’appuyer l’acte de soin sur des données scientifiques. Pourtant, cette approche, qui se voulait avant tout pédagogique, a été instrumentalisée à des fins de standardisation des pratiques soignantes. Cette standardisation des soins suppose que la part d’incertitude consubstantielle à la connaissance scientifique soit évacuée. Elle a pour conséquence un effacement progressif de l’individu devant la population prise dans son acception épidémiologique. C’est l’évolution du rapport de soin, rapport humain s’il en est, qui est ici questionnée.
Elie Azria
Élie Azria est gynécologue obstétricien, il exerce à l’hôpital Bichat-Claude Bernard à Paris. Il enseigne à la faculté de médecine de Paris 7 et est chercheur en épidémiologie à l’INSERM (Unité de recherche épidémiologique en santé périnatale et santé des femmes).P
Présentation par Michel Castra, maître de conférences en sociologie à l’Université Lille 1, chercheur au Centre lillois d’études et de recherches sociologiques et économiques (laboratoire Clersé, CNRS / Université Lille 1).