L’attention à l’autre, un préalable à la qualité des soins

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Conférence d'Anne Perraut-Soliveres.
Présentation: Frédéric Gendre, chargé de médiation scientifique à la MESHS.

Diplômée d'État en 1967, Anne Perraut-Soliveres est formée à l'école d'infirmières de l'Assistance publique. En parallèle à sa fonction d'infirmière, elle bénéficie, durant les années 1970, d'une formation de cadre en 1978 à l'université, fonction qu'elle exercera jusqu'en 2008, pour terminer comme cadre supérieur responsable du service de nuit.
Docteur en sciences de l'éducation en 1999, elle obtient le prix "Le monde de la recherche" pour sa thèse en 2000. S'ensuit la publication d'Infirmières, le savoir de la nuit, en 2001.
Anne Perraut Soliveres participe depuis 1985 au comité de rédaction de la revue "Pratiques, les cahiers de la médecine utopique", dont elle dirige la rédaction depuis 2008

Cette conférence a été organisée dans le cadre d'un partenariat avec le CHRU de Lille.

Ce qui différencie les soignants des autres travailleurs, c’est qu’ils font profession de ce qui est habituellement réservé à la sphère personnelle, à savoir prêter attention aux mille petits signes de mal être, d’inconfort et de souffrance des personnes qui s’adressent à eux. La formation, en médecine comme aux autres métiers du soin, met davantage l’accent sur les aspects pratiques, théoriques et institutionnels, non moins importants mais plus aisés à mettre en oeuvre. Il reste donc au soignant à se débrouiller, avec plus ou moins d’aisance, avec des notions qui dépassent de loin les aspects relationnels habituels.
La recherche de qualité davantage tournée vers la norme, associée à une rigueur budgétaire sans précédent, a perturbé le fragile équilibre de cette attention, la détournant parfois de son but, "mieux soigner".
Cette notion d'attention à l'autre, implique aussi bien celle que les soignants doivent porter aux patients que celle dont eux-mêmes ont besoin pour être en situation de le faire. Ceci implique que l'institution toute entière se penche sur cette réalité humaine qui conditionne la qualité des soins, au sens que les soignants lui donnent et que les patients attendent. 
A. P.-S.

Diplômée d'État en 1967, Anne Perraut-Soliveres est formée à l'école d'infirmières de l'Assistance publique. En parallèle à sa fonction d'infirmière, elle bénéficie, durant les années 1970, d'une formation de cadre en 1978 à l'université, fonction qu'elle exercera jusqu'en 2008, pour terminer comme cadre supérieur responsable du service de nuit.
Docteur en sciences de l'éducation en 1999, elle obtient le prix "Le monde de la recherche" pour sa thèse en 2000. S'ensuit la publication d'Infirmières, le savoir de la nuit, en 2001.
Anne Perraut Soliveres participe depuis 1985 au comité de rédaction de la revue "Pratiques, les cahiers de la médecine utopique", dont elle dirige la rédaction depuis 2008

Cette conférence a été organisée dans le cadre d'un partenariat avec le CHRU de Lille.