Éléments de réflexion sur les femmes auteurs

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Sous ce titre très général, mon propos offrira quelques éléments d’analyse nécessaires pour comprendre la présence des femmes dans le domaine de la littérature et pour interroger le sort qui leur est généralement réservé à partir du XVIe siècle, où elles commencent à être un peu plus nombreuses à connaître la notoriété grâce à la publication. Il considérera d’abord la question de savoir quel nom on leur donne (et elles se donnent); il procédera ensuite à un bref inventaire des difficultés propres aux femmes dans l’exercice d’un singulier «métier» ; il résumera enfin la réception de leurs ouvrages à l’époque où ils ont été produits et celle que leur a réservée l’histoire littéraire telle qu’elle s’est constituée à partir de Gustave Lanson, premier auteur d’une Histoire de la littérature française en 1895. La conclusion portera sur la manière dont la France, à la différence des pays anglo-saxons, a vécu et pensé la présence des femmes en littérature et sur les raisons de la grande résistance qu’un tel sujet rencontre encore aujourd’hui dans le monde éditorial comme dans le monde universitaire.
M. R.

Présentation par Gabriel Galvez-Behar, directeur de la MESHS, maître de conférences en histoire à l’Université Lille 3 et membre de l'Institut universitaire de France.

Spécialiste de littérature du XIXe siècle et de George Sand, Martine Reid a publié plusieurs ouvrages de critique littéraire dont le dernier, Des femmes en littérature (Belin, 2010), tente de poser les jalons d’une histoire littéraire au féminin. Elle a publié de nombreux articles sur la question et créé dans la collection «Folio», chez Gallimard, la série «Femmes de lettres» qui compte aujourd’hui vingt titres. Elle est professeur de littérature à l’Université Lille 3, chercheuse au centre de recherche en analyses littéraires et histoires de la langue (laboratoire ALITHILA, Université Lille 3) .

En collaboration avec l'Université du temps libre

Sous ce titre très général, mon propos offrira quelques éléments d’analyse nécessaires pour comprendre la présence des femmes dans le domaine de la littérature et pour interroger le sort qui leur est généralement réservé à partir du XVIe siècle, où elles commencent à être un peu plus nombreuses à connaître la notoriété grâce à la publication. Il considérera d’abord la question de savoir quel nom on leur donne (et elles se donnent); il procédera ensuite à un bref inventaire des difficultés propres aux femmes dans l’exercice d’un singulier «métier» ; il résumera enfin la réception de leurs ouvrages à l’époque où ils ont été produits et celle que leur a réservée l’histoire littéraire telle qu’elle s’est constituée à partir de Gustave Lanson, premier auteur d’une Histoire de la littérature française en 1895. La conclusion portera sur la manière dont la France, à la différence des pays anglo-saxons, a vécu et pensé la présence des femmes en littérature et sur les raisons de la grande résistance qu’un tel sujet rencontre encore aujourd’hui dans le monde éditorial comme dans le monde universitaire.

M. R.